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Le 27 octobre 2011

Umuseke

Promotion d’une culture de paix.

Domaines d’intervention :

1/ Education à la paix avec l’outil « Vers la *Citoyenneté avec le Sentier de la paix -VCSP-» C’est un outil, dans lequel il n’est pas trace de morale. C’est une éducation civique où les devoirs et les droits sont inséparables; ou l’information avant l’engagement personnel est de règle; où le doute n’est pas mortel; où la fraternité est le but.

*Renforcement de l’identité avec l’outil : « Pouvoir Devenir un citoyen en Paix -PDCP-» Cet outil prolonge l’outil VCSP. Le titre commence par « pouvoir » car souvent le « pouvoir » est critiqué, accusé de nous contraindre. Ici, le pouvoir est au groupe des participants, il concerne chacun individuellement et il construit son identité. Puis vient, « devenir » car ; c’est une projection sur l’avenir, c’est un processus dans le changement personnel. Un citoyen en paix, d’une paix intérieure, peut agir sur toutes les paix.

Puisque l’identité est perfectible et capable d’évolution, l’éducation proposée par cet outil travaille sur le changement personnel :

– Les différences entre faits et opinions

– Ce qu’est la peur

– Ce qu’est l’identité

– Les relations entre la peur et l’identité

2/ Education aux droits avec l’outil « Le Sentier des droits de l’Enfant »Pour parer à l’insuffisance de connaissances sur les droits de l’enfant et surtout leur non application par les adultes et la non réclamation par les enfants, l’outil montre des images sur les droits les plus bafoués et laissent les jeunes en faire un débat sur des situations qui existent, ce qu’on peut faire pour respecter les droits.

3/Education à la gestion des ressources disponibles et à la protection de l’environnementLes enfants apprennent comment épargner et comment dépenser de manière responsable. Sachant qu’on n’épargne pas seulement de l’argent mais surtout du matériel scolaire, son uniforme, l’électricité, l’eau? on peut récupérer du matériel jeté, on peut réparer du matériel scolaire et celui de la maison?

Descriptif de l’association :

En 1988, trois femmes ont eu l’idée de mettre sur pied un mécanisme d’échanges et de réflexions afin de permettre aux femmes des milieu défavorisés, d’avoir un esprit d’ouverture et d’entreprenariat afin de participer aux processus de développement socio-économique durable.

La première branche est créée à Kibuye pour la transformation du lait de vache. Sept branches ont été fondées par l’une ou l’autre de ses membres.

Les statuts ont été formulés et signés en 1990. A la fin de la même année, la guerre a éclatée dans le nord-est du pays. La même guerre aboutira, en avril 1994, au GENOCIDE, sans omettre la destruction de toutes les activités socio-économiques antérieures et le caractère de racisme et d’intolérance ravivé par le vécu.

En 1995 c’est la prise de conscience de la nécessité de la paix comme facteur de développement durable. Aucun développement n’est possible sans la paix. L’éducation à la paix devient un thème essentiel.

La branche « UMUSEKE » qui veut dire Aurore, Espoir de vivre en paix devient une association dont les objectifs principaux sont :

– Promouvoir une culture de paix qui est un préalable à un développement humain durable.

– Promouvoir l’ouverture aux activités favorables au développement socio-économique durable et de la protection de l’environnement.La recherche d’un outil éducatif faisant la promotion de la paix a aboutie à un stage d’un mois en France auprès de l’association « Ecole de la paix de Grenoble ». Nous avons ramené le thème de l’exposition ? jeu que présente cette association. L’idée initiale vient du : Stichting Vredeseducatie, Pays Bas. Il existe d’autres adaptations de par le monde.

Le « sentier de la guerre ou comment l’éviter » proposé par « l’Ecole de la Paix » de Grenoble a fait l’objet d’une adaptation par les rwandais. Le titre est devenu « Le sentier de la paix » ou en Kinyarwanda « Inzira y’amahoro ». C’est le fondement de toutes les adaptations qui ont donné naissance à 5 programmes.

L’année 2000 a été déclarée Année de la Paix par l’UNESCO, inaugurant ainsi la décennie de la paix. Nous avons voulu que la première exposition – jeu se fasse la même année avec le soutien logistique de Médecins Du Monde à Kigali et financier de la Fondation pour le Progrès de l’Homme, F.P.H.

Dans la suite, le soutien financier, technique et hiérarchique est venu de : CCFD, UNICEF, Coopération canadienne, UE, DED, PAR LA MAIN, Coopération française, International Alert, NPIA-Isoko ry’Amahoro.

Les trois prix reçus ( par Génération Grands Lacs en octobre 2007, Profemmes en décembre 2007 et Harubuntu en décembre 2009) sont venus consolider notre savoir faire et ont amélioré notre prestation auprès des jeunes.

Actuellement, en moyenne par année, 100 éducateurs sont formés, 5 000 jeunes participent aux débats sur les sources de conflits et sur leur part de recherche de solutions dans la consolidation de la paix

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