La Commission nationale consultative des droits de l’Homme a adopté à l’unanimité le 28 mars dernier la déclaration « Gaza : la famine comme méthode de guerre est un interdit fondamental ».
Ce texte rappelle l’interdiction absolue posée par le droit international, au sein du corpus de droit humanitaire et de droit international des droits de l’Homme, de l’utilisation délibérée de la famine imposée aux populations civiles comme arme de guerre.
La Voix De l’Enfant salue l’adoption de cette déclaration, la famine touchant tout particulièrement les enfants. Selon le ministère de la Santé de Gaza, plus de 13 750 enfants seraient décédés dans les bombardements ou par manque de soins. Un enfant de moins de deux ans sur six souffrirait de malnutrition sévère dans l’enclave selon les représentants des Nations Unies.
Les professionnels de santé alertent sur les nombreux enjeux de la famine. Les enfants meurent des effets de la malnutrition mais également des conséquences de ce dénuement. En effet, le manque de nourriture affaiblit leur système immunitaire, en cours de développement. Ainsi, une maladie ou un virus qui ne serait pas mortel le devient pour l’enfant, du fait de son état de malnutrition. Par ailleurs, cet état entraine aussi des conséquences sur le long terme pour la croissance du jeune enfant, notamment sur son cerveau.
La CNCDH rappelle que la France, à l’instar de tous les États, a l’obligation de s’assurer du respect des règles de droit régissant les conflits armés, en prenant des mesures en ce sens. Elle adresse notamment 4 recommandations à l’État français, relatives à :
La Voix De l’Enfant demande un cessez le feu immédiat et réitère sa demande d’ouverture de corridors humanitaires pour les enfants de Gaza et la libération de tous les enfants otages.
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