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Le 04 novembre 2021

Affaire du petit David : La Voix De l’Enfant, partie civile devant la Cour d’assises d’appel de Vannes

Du 24 septembre au 1octobre dernier s’est tenu le procès en appel de la mère et du beau-père du petit David devant la Cour d’assises d’appel de Vannes.

Le 11 janvier 2017, David, 8 ans, décédait par noyade au domicile familial situé à Saint-Herblain. Une ultime scène de violences a succédé à de nombreuses violences graves exercées à son encontre depuis plusieurs mois par sa mère et son beau-père.

En première instance, la Cour d’assises de Nantes les avait reconnus coupables de torture ou acte de barbarie ayant entraîné la mort et les avait condamnés à 28 ans de réclusion criminelle assortis d’une période de sûreté de 14 ans, avec inscription au Fichier Judiciaire Automatisé des Auteurs d’Infractions Sexuelles ou Violentes (FIJAISV) et retrait de l’autorité parentale sur leurs deux enfants en bas âge.

Lors du procès en appel, les circonstances du décès du petit garçon ont été rappelées dans une ambiance déconcertante, sans que celles-ci puissent réellement être déterminées, les accusés se renvoyant la responsabilité, comme en première instance.

Après plus de 5 heures de délibération, la Cour les a condamnés à 25 ans de réclusion criminelle, avec inscription au FIJAISV, retrait de l’autorité parentale sur les autres enfants, et interdiction d’exercer une activité en relation avec des enfants.

Maître Laurence MALLET, qui représentait La Voix De l’Enfant à cette audience, a rappelé le constat alarmant des infanticides en France : un enfant est tué tous les cinq jours sous les coups de ses parents ou ses proches.

Dans cette affaire, le petit David, venu de Côté d’Ivoire à l’âge de 8 ans, avait l’espoir de se construire entouré de sa famille en France. Son décès n’est pas admissible.

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