La Voix De l’Enfant dénonce le silence sur l’agonie des enfants de Gaza et l’absence d’interventions immédiates pour y mettre fin

En avril dernier, l’association palestinienne NAWA for culture and arts, membre de La Voix De l’Enfant, témoignait sur notre site du chaos qui règne à Gaza et des conditions de vie qui ne cessent de se dégrader. Avec en première ligne : les enfants, victimes des bombardements mais aussi de la famine qui s’aggrave chaque jour davantage. On estime aujourd’hui à près de 50 000 le nombre de personnes décédées depuis le début du conflit, dont plus de 17 000 enfants et 11 500 femmes.

Face à ce drame qui se déroule sous nos yeux, La Voix De l’Enfant ne pouvait pas ne pas réagit. La déclaration ci-dessous a été adoptée lors de son Assemblée générale ordinaire le 17 mai dernier.

Stop au crime de guerre en cours à Gaza !

“Allez-vous agir maintenant – de manière décisive – pour prévenir un génocide et garantir le respect du droit international humanitaire ?”

Ces mots ont été prononcés à l’attention des membres du Conseil de Sécurité, le 13 mai dernier, par Tom Fletcher, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, au Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU.

De son côté, le président du Secours médical Palestinien, Mustapha Barghoutti, déclare que “Lors des 72 derniers jours, Israël n’a autorisé aucun morceau de pain, aucun verre d’eau (…) Plus de 70 000 enfants sont à la limite de la mort à cause de cette famine ».

Devant “ la tragédie endurée par les Gazaouis”, et “par amour d’Israël” la rabbine Delphine Horvilleur, dénonce, le 7 mai dernier, une “déroute politique et une faillite morale” de l’Etat d’Israël.

Les enfants de Gaza, depuis l’escalade de la situation suite aux attaques du Hamas, le 7 octobre 2023, sont victimes de bombardements incessants et aveugles, pilonnant habitations, hôpitaux, écoles et camps de déplacés et nombreux sont ceux qui périssent chaque jour. Les autres sont en danger d’une mort silencieuse : l’absence de denrées alimentaires accompagnant le feu des canons.

L’insouciance de leur enfance a disparu depuis trop longtemps, remplacée par des traumatismes d’une violence telle que nul enfant ne devrait connaître et ne s’en remettront.

La Voix De l’Enfant appelle à l’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza, à la libération de tous les otages israéliens, ainsi qu’à la levée du blocus de l’aide humanitaire et du black-out politique et médiatique, pour que cesse cette spirale de l’horreur.

La Voix De l’Enfant demande instamment aux Nations Unies et en particulier au Comité des droits de l’enfant : l’ouverture d’un corridor humanitaire afin d’évacuer les enfants blessés et malades, nécessitant des soins d’urgence.

La Voix De l’Enfant fait sienne la déclaration de la rabbine Delphine Horvilleur “Soutenir ceux qui savent qu’on n’apaise aucune douleur, et qu’on ne venge aucun mort, en affamant des innocents ou en condamnant des enfants.” et rappelle que “l’humanité doit donner à l’enfant le meilleur d’elle-même.” – Nations Unies, 20 novembre 1959

Sauvons les enfants de Gaza

Plus que jamais, nous avons besoin de votre aide pour sauver les enfants de Gaza. Notre association membre NAWA participe, sur place, à accompagner les enfants et les familles dans le besoin.

D’avance, merci pour votre don : à La Voix De l’Enfant, plus de 80 % des dons reçus partent sur le terrain !

Vous pouvez aussi faire un don par virement ou par chèque à l’ordre de La Voix De l’Enfant en l’envoyant à :

La Voix De l’Enfant

Tour ESSOR – 14/16, rue Scandicci

93500 PANTIN

Ou également par virement bancaire en renseignant les coordonnées ci-dessous :

• IBAN (International Bank Account Number) : FR76 1027 8060 4200 0213 3884 021
• BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFR2A

Un reçu fiscal vous sera alors adressé par voie postale dans les semaines suivant votre don.

Pour rappel, la réduction d’impôt est égale à 75% du montant des sommes versées retenues, dans la limite de 20% du revenu imposable. Lorsque les dons excèdent la limite de 20%, l’excédent est reporté successivement sur les cinq années suivantes et ouvre droit à réduction d’impôt dans les mêmes conditions.

Un don de 100 euros ne vous coûtera que 25 euros après déduction fiscale !

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