La situation au Liban devient insupportable pour les enfants

La Voix De l’Enfant a reçu il y a quelques jours des nouvelles d’Acapel, l’une de ses associations membres au Liban, nous alertant sur les conditions de vie très difficiles des familles déplacées, et plus particulièrement des enfants.

Les histoires des familles que nous a qui nous ont été transmises témoignent de l’extrême urgence de soutenir nos associations sur le terrain. En effet, les écoles o assurent les premières prises en charge scolaire des enfants réfugiés, mais manquent de moyens pour les accueillir dans de bonnes conditions.

Ci-dessous un extrait du rapport de la situation familiale de nombreux jeunes élèves réfugiés envoyé par notre partenaire. Pour leur sécurité, les noms et ceux des villages où ils sont réfugiés ne sont pas connus.

1/ Une famille de 3 enfants en CM2, 5e et 3e

« Le père possède une épicerie, tandis que la mère n’a pas de travail en ce moment. Cette famille loue un chalet à 500$ par mois et n’a aucun moyen de subvenir aux besoins de ses enfants, même de payer une petite partie de leurs frais scolaires. La famille vit dans la misère. Les enfants sont affaiblis. »

2/ Une famille de 2 enfants en CM2 et 5e

« Cette famille vit vraiment dans la pauvreté, avec papa et maman dans une petite maison préfabriquée au bord de la mer. Ils paient 300$ par mois au locataire. Le père travaille comme agent de sécurité et la mère n’a pas de travail, donc la famille nécessite de l’aide. »

3/ Une famille de 2 enfants en Primaire

« Le père possède une station d’internet, mais en raison de bombardements, il a tout perdu. Actuellement, il loue une petite maison et travaille dans une entreprise avec un salaire de 600$. La maman cherche un emploi, mais en vain. La famille a besoin d’être aidée. »

4/ Une famille de 2 enfants en Primaire et en 3e

« Le père est ingénieur, tandis que la mère travaille comme enseignante dans une école officielle. En raison des bombardements, ils ont quitté leur village et ont loué une maison dans un petit village au bord de la mer. Ils ne possèdent plus rien de leur maison. Famille a besoin d’être aidée. »

5/ Une famille d’1 enfant en 3e

« Une famille de jeunes enfants a quitté son domicile sous les bombes sans avoir apporté quoi que ce soit. Ils vivent dans un chalet et paient actuellement 500$ par mois. Les parents ne travaillent pas et souhaitent rentrer dans leur village dès que possible. La famille nécessite de l’aide. »

6/ Une famille de 4 enfants en Primaire et au Collège

« Il s’agit d’une famille réfugiée dont le père travaille à la station Medco dans le village, tandis que la mère n’a pas de travail. Cette famille a quitté sa maison après les bombes et vit dans un petit chalet à 400$ par mois, sans rien avoir emporté de leur maison. Cette famille vit dans la misère. »

À ce stade, l’école qui les accueille met à disposition des enfants des tablettes reçues par Acapel lors du Covid. Mais elle a besoin d’aide pour les rescolariser de façon apaisée et sûre. En particulier pour :

  • Les fournitures scolaires et les livres ;
  • Des vêtements chauds ;
  • Et les repas.

Un immense merci pour votre solidarité et votre soutien !

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