Appel à Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française, et à tous les États qui ont ratifié la convention internationale des droits de l’enfant et signé le protocole facultatif relatif à l’implication d’enfants dans les conflits armés.
Monsieur le Président de la République,
En ce jour de la célébration des 35 ans de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies, de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, le 20 novembre 1989, nous vous enjoignons instamment et avec toute notre force, d’appeler tous les États qui, comme la France, ont ratifié la Convention Internationale des Droits de l’Enfant – et notamment l’article 38 – à condamner sans appel la mort des dizaines de milliers d’enfants dans la Bande de Gaza et depuis ces derniers mois au Liban.
L’article 38 stipule en effet que :
La Voix De l’Enfant qui n’a de cesse d’être mobilisée avec ses associations membres présentes sur le terrain, vous conjure de tout mettre en œuvre afin que cessent ces massacres d’innocents.
Nous vous demandons d’adjurer, avec les Nations-Unies, Monsieur Netanyahou, Premier Ministre d’Israël, de cesser immédiatement ses bombardements et tirs aveugles dont plus de 70% des victimes sont des civiles et parmi elles, plus de 50% des enfants. Il n’est plus temps de négocier, de discuter… Gaza, après avoir été une prison à ciel ouvert, est aujourd’hui un cimetière d’enfants.
Aucun État ne sera digne de célébrer le 35e anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant si la journée du 20 novembre prochain et les suivantes n’apportent pas un cessez le feu dans cette région du Proche Orient, mais aussi en Ukraine ou dans tout autre pays où des enfants sont les premières victimes de la folie meurtrière d’adultes.
Monsieur le Président, vous nous avez dit :
Faites que cette déclaration ne soit pas de vains mots, mais soit la réalité pour tout enfant quel qu’il soit, où qu’il soit, en nous rappelant la déclaration de l’Assemblée générale des Nations-Unies, du 21 novembre 1959 : « L’humanité se doit de donner à l’enfant le meilleur d’elle-même ».
Pour le Conseil d’Administration,
Martine Brousse,
Présidente