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À quand la nomination d’un nouveau haut-commissaire à l’enfance ? 

Le 28 décembre, Emmanuel Macron annonçait qu’un haut-commissariat à l’Enfance serait créé en janvier. Présidente de La Voix de l’Enfant, Martine Brousse appelle à la nomination d’un haut-commissaire au plus vite, craignant un effet d’annonce.

Alors que chaque jour, la situation de très nombreux enfants vivant dans la précarité, dans la rue, en chambre d’hôtel, victimes de toutes formes de violences, se dégrade et que les professionnels subissent les turbulences et l’instabilité de la politique de la protection de l’enfance, nous ne pouvons tolérer une telle attente pour la nomination de celle ou celui au Haut-Commissariat à l’Enfance, qui engagera une politique publique cohérente, volontaire, stable et pérenne, en inter ministérialité, avec les départements et les associations.

Rappelons que depuis 2019, deux secrétaires d’État – un secrétaire d’État à l’enfance et aux familles, rattaché au ministère des Solidarités et de la Santé, et une secrétaire d’État rattachée auprès de la Première Ministre, chargée de l’enfance – ainsi que durant seulement 6 mois, une ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, et dernièrement, pendant 3 mois une ministre déléguée chargée de la famille et de la petite enfance, ont été nommés. En une année, 4 ministres ont eu en charge la politique publique de l’enfance.

Le Haut-Commissariat à l’Enfance : une réponse interministérielle et multidisciplinaire

Malgré des avancées réelles, l’instabilité, l’insécurité, engendrées par la succession de secrétaires d’Etat et de ministres délégués, sont une des causes profondes de la dégradation de la politique publique de l’enfance.

Le Haut-Commissariat qui travaillera étroitement avec de nombreux ministères – plus particulièrement, plusieurs ministères qui travaillent aujourd’hui en silo : le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, le ministère de la Justice, le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de l’Intérieur, le ministère des Sports devra se positionner comme l’interlocuteur unique de ces ministères, en favorisant la mise en œuvre efficiente de la politique publique au sein des territoires en lien avec les administrations déconcentrées concernées et les associations.

Cette personnalité devra conjuguer connaissances, finesse politique et engagement sincère sur tous les aspects complexes que recouvrent la question et la cause de l’Enfance. Elle devra avoir les pleins moyens financiers et d’autorité avec un rattachement direct au Premier ministre.

Les enfants n’attendent pas !

Ainsi, il pourra notamment garantir l’égalité des chances aux enfants et aux jeunes, agir pour leur développement et leur avenir, lutter contre toutes les formes de violences commises à l’encontre de enfants et adolescents, mais aussi apporter aux professionnels des moyens leur permettant de répondre aux besoins fondamentaux des enfants dans des conditions de travail respectueuses de chacun.

L’installation du Haut-Commissariat à l’Enfance, instance politique autonome et opérationnelle positionnera ainsi « L’ENFANT » dans les politiques publiques et confirmera les engagements pris par le Président de la République. Monsieur le Premier ministre il y a urgence. Les enfants n’attendent pas !

Retrouvez cette tribune en ligne sur le site de La Tribune

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