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Le 04 novembre 2011

Comité Contre l’Esclavage Moderne

19-Comité contre l'esclavage

 

 

 

Lutte contre toutes formes d’esclavage moderne.

Domaines d’intervention :

Accompagnement juridique et administratif, socio-éducatif et psychologique des victimes de traite des êtres humains à des fins d’exploitation par le travail. Insertion professionnelle. Appui à la parentalité. Accès aux soins. Plaidoyer. Formation des professionnels. Sensibilisation grand public.

Description de l’association :

Créée en 1994 par une journaliste ayant effectué plusieurs reportages en Mauritanie et au Liban, pays dans lesquels elle avait pu appréhender des formes contemporaines d’esclavage, le Comité Contre l’Esclavage Moderne (CCEM) s’est constitué pour lutter contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation par le travail en permettant aux victimes de poursuivre les auteurs de ces faits et de faire réparer leurs préjudices en obtenant des dommages et intérêts.

L’identité première du Comité était donc une identité juridique afin de faire respecter les droits fondamentaux des personnes, victimes de traite, sur l’ensemble du territoire français. Pourtant, les besoins de ces personnes prises en charge dépassaient le strict cadre juridique, c’est naturellement que le Comité a mis en place un accompagnement global permettant de prendre en compte l’ensemble de leurs besoins (accès aux soins de santé primaire, hébergement d’urgence et de stabilisation, accès à la parentalité, insertion professionnelle ou accompagnement psychologique).

Le CCEM a été la première association française à lutter contre ce phénomène, et, elle reste, aujourd’hui encore, la structure référente en matière d’identification et d’accompagnement des victimes de traite à des fins d’exploitation par le travail et notamment domestique. En effet, 90 % des personnes prises en charge sont des femmes ayant été recrutées par d’autres femmes afin de les suppléer dans leurs tâches domestiques (garde d’enfants, repassage, tâches ménagères et préparation des repas).

La connaissance du CCEM en matière de dispositifs de protection des victimes lui permet également de pouvoir effectuer des sessions de formation à l’endroit de professionnels susceptibles d’être en contact avec des victimes potentielles (juristes, avocats, magistrats, travailleurs sociaux?) ainsi que des actions de sensibilisation tous publics (collèges, lycées, étudiants, espaces culturels?) en France et à l’international.

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